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Kisshô-ten (吉祥天) est un personnage secondaire de RG Veda apparaissant pour la première fois dans le doujinshi CLAMP BOOK#6 ~RG Veda Disco Version~ du 16 juin 1988, avant de véritablement voir le jour dans la version professionnelle du manga au deuxième chapitre du volume 1 en 1990.
Elle est la fille de l'Ancien Empereur du Ciel, tué et détrôné par Taïshaku-ten 300 ans auparavant lors d'une rébellion.
Elle échappe au sort funeste de son père en étant mariée au bras droit de Taïshaku-ten, Bishamon-ten qui la gardera sous sa surveillance.
Amie avec Yasha-ô elle tentera, dans la mesure de ses moyens, de l'aider dans sa rébellion en lui confiant Sôma.
Son personnage vient de Kichijōten (吉祥天) une déesse bouddhique japonaise du bonheur, de la fertilité et de la beauté.

Description du personnage[]

Kisshouten

Kisshô-ten apparaît sous les traits d'une femme de grande taille à la silhouette élancée. Elle a une chevelure épaisse, noire, légèrement ondulée et particulièrement longue, lui faisant comme une traîne dans le dos. Ses cheveux sont retenus en une sorte de demi-queue très lâche tenue par une couronne céleste hindouiste.
Elle a un long visage avec des yeux verts[1]et étroits dont l'iris est si large qu'elle ne permet pas voir le blanc de l’œil. Son nez est long et fin et sa bouche bien dessinée avec des lèvres écarlates.
Elle porte une longue robe blanche au tissu flottant mettant en valeur sa silhouette, avec un col lui cachant en parti le cou et avec de très longues manches dissimulant ses mains.
La simplicité de sa robe est contrebalancée par un collier en or aux motifs sculptés et à la gemme rouge rappelant ceux de sa couronne.
Dans l'ensemble elle a l'apparence d'une belle femme mature et pleine de noblesse.
Niveau caractère Kisshô-ten est une femme douce et pleine de noblesse que les tragiques événements de RG Veda ont rendu mélancolique et triste.
Elle a vécu l'horreur du Coup d'Etat de Taïshaku-ten contre son père, l'Ancien Empereur du Ciel, qui a vu la mort brutale de ce dernier. Ne supportant pas la cruauté du nouveau Maître du Ciel qui agit en tyran, elle doit pourtant vivre à sa cours, ayant était mariée à son bras droit, Bishamon-ten. C'est pour cela que dans la mesure de ses moyens elle soutient secrètement Yasha-ô dans sa rébellion pour renverser Taïshaku-ten.
Pourtant, Kisshô-ten est déchirée par des sentiments contradictoires. En effet, en vérité elle a toujours été secrètement amoureuse de Bishamon-ten. Elle ignore que ce sentiment est réciproque et pense que cet homme ne l'a épousée que pour la surveiller, elle, la fille de l'Ancien Empereur. Le couple ne communique pas et leur relation est malheureuse.
Ainsi même si elle souhaite voir la fin du règne de Taïshaku-ten, elle ne peut s'empêcher d'aimer Bishamon-ten et de vouloir qu'il vive.
Les seules choses qui apaisent le cœur meurtri de Kisshô-ten sont les spectacles de danse et de musique.

Pouvoir[]

Miroir d'étoile de Kisshoten

Kisshô-ten et son miroir d'étoile

Kisshô-ten, comme toutes les divinités présentes dans RG Veda, possède des pouvoirs, bien que ces derniers ne soient pas clairement montrés au cours du manga.
On sait ainsi que la Fête des étoiles, ou "Fête de la noble reine des étoiles, est une fête qui lui est dédiée au cours de laquelle elle peut prédire l'avenir à l'aide de son miroir d'étoiles. Elle posséderait donc des pouvoirs de divination bien qu'elle affirme ne plus pouvoir/vouloir lire l'avenir depuis le meurtre de son père et le massacre du Clan Ashura.
On sait toutefois qu'elle distingue parfaitement dans son miroir les mouvements des Six étoiles du destin.
Kisshô-ten peut aussi se servir de ce miroir pour communiquer avec quelqu'un à distance.

Passé de Kisshô-ten[]

Kisshô-ten enfant

Kisshô-ten enfant

Kisshô-ten est la fille unique et chérie de l'Ancien Empereur du Ciel. Du moins, le croira-t-elle toute sa vie comme la plupart des gens.
En effet, elle ignore que son père entretenait avec sa tante, Sonsei-ô (sœur cadette de ce dernier), une relation incestueuse qui donna naissance à un fils illégitime, Kujaku.
Pour ne pas que la chose s'ébruite, celui qui était alors considéré comme le meilleur et le plus bon des Empereur du Ciel fit enfermer la mère et l'enfant dans une prison secrète. Devenue folle, Sonsei-ô chercha à étrangler son fils et à se donner la mort. Kujaku survécu en tuant sa mère et en s'échappant. Il ne reçu ainsi jamais que de la haine de ses parents.
De son côté, Kisshô-ten ignore tout cela et grandit dans insouciance et l'amour de son père. C'est dans sa jeunesse qu'elle se lie l'amitié avec Yacha-ô, Karura-ô ou encore Kendappa-ô qui sont ses cadettes.

Kisshô-ten, l'Ancien empereur et Ashura-ô

L'ancien Empereur, Kisshô-ten et Ashura-ô

A l’adolescence elle devient un personnage central de la cours de son père, et se tient, avec Ashura-ô à ses côtés lors des cérémonies officielles.
C'est au cours d'une de ces cérémonies que l'Ancien Empereur accorde une démonstration de combat entre Ashura-ô et un jeune officier fraîchement nommé, Taïshaku. Kisshô-ten, inquiète, s'opposa même à cette affrontement.

Kisshô-ten et Bishamoten avant la grande guerre

Kisshô-ten et Bishamon jeune

C'est à cette même époque qu'elle rencontre un autre jeune officier, Bishamon. Elle en tombe secrètement amoureuse, mais n'ose pas lui avouer ses sentiments.
Elle ignore que de son côté Bishamon est fou d'amour pour elle.
Pensant toutefois que le cœur de la fille unique de l'Empereur lui sera à jamais inaccessible, lorsqu'il apprend l'intention de Taïshaku de fomenter un Coup d'Etat, Bishamon décide de s'associer à lui. Il devient son fidèle bras droit à condition qu'à la fin de la guerre il obtienne en échange la main de Kisshô-ten.
Taïshaku mit toutefois Bishamon en garde en lui disant qu'il n'obtiendrait jamais le cœur de la jeune fille en tuant son père. Bien qu'il en fut conscient, Bishamon, dont l'unique souhait était d'avoir la femme qu'il aime à ses côtés, décida de passer outre l'avertissement.
Ainsi, Kisshô-ten vit impuissante son paisible univers s'effondrer avec la mort violente de son père et le massacre du Clan Ashura. Ne sachant pas qu'elle devait sa survie à l'accord entre Taïshaku et Bishamon, elle fut contrainte par le nouvel Empereur du Ciel, d'épouser celui qui était devenu le général du Nord, l'un des Shitennô.
Kisshô-ten pense depuis lors que Bishamon-ten l'a épousée dans l'unique but de l'espionner. Bien que toujours secrètement amoureuse de lui, elle entretient dès lors une relation distante et froide avec son époux.
De son côté Taïshaku-ten, règne en tyran et fait massacrer les clans qui s'opposent à lui. Il fait tué aussi le Clan Sôma dont le sang à le pouvoir de rendre immortel celui qui le boit. La jeune Sôma fut la seule à survivre grâce à l'aide de Kendappa-ô. Cette dernière la confia ensuite à Kisshô-ten, qui la garda sous sa protection jusqu'à ce que Sôma se joigne à Yasha-ô dans sa rébellion.

Histoire[]

Kisshô-ten apparaît pour la première fois lors de la "Fête des étoiles" qui lui est consacrée, et où elle doit lire l'avenir dans son miroir d'étoiles. Taïshaku-ten, lui a fait envoyé pour la fête, une troupe d'artistes.
Il souhaite en effet garder, dans la mesure du possible, les bonnes grâces de la fille de l'Ancien Empereur du Ciel et la maintenir dans ses rangs en raison de l'accord qu'il a passé avec son bras droit et premier général, Bishamon-ten qui l'oblige à la garder vivante.
Kisshô-ten, de nature triste depuis le coup d'Etat de Taïshaku-ten qui a provoqué la mort de son père et le massacre du Clan Ashura, ne pense plus être en mesure de lire l'avenir. Mais les réjouissances organisées pour elle finissent par lui mettre un peu de baume au cœur, notamment la danse exécutées par l'une des danseuses envoyées par Taïshaku-ten, Gigei.
Hélas pour elle, la fête est très vite gâchées par l'arrivée dans son palais, sans son autorisation, de soldats de Taïshaku-ten.
En effet, Gigei, la jeune danseuse, a croisée la route de Yasha-ô et du jeune Ashura qui se sont rebellés contre l'Empereur de Ciel, et qu'une prophétie annonce comme ses destructeurs. Les soldats de l'empereur Taïshaku-ten exigent donc que la jeune femme leur révèle d'endroit où se trouve les rebelles. Gigei refuse et est tuée, malgré les protestations de Kisshô-ten, au milieu de la fête.
Kisshô-ten est furieuse contre Taïshaku-ten qui a osé souiller la fête des étoiles du sang d'une jeune fille innocente. Elle voit alors dans son miroir que les étoiles du destin suivent leurs cours.

Kisshô-ten communiquant avec Yasha-ô

Kisshô-ten communiquant avec Yasha-ô à l'aide de son miroir d'étoiles

Kisshô-ten souhaite absolument, venir en aide à Yasha-ô dans son périple, dans la mesure de ses moyens. Sachant que la fille de l'ancien Empereur à une marge de manœuvre très limitée, Kendappa-ô lui suggère alors de prendre contact avec Yasha-ô à l'aide du miroir d'étoiles. Pour cela, la déesse musicienne va, avec l'aide de son palais volant Gandarâja, à la rencontre de Yasha-ô et Ashura, et leur offre momentanément l'asile, afin qu'ils puissent utiliser de leur côté aussi le miroir.
Une fois en contact avec Yasha-ô, Kisshô-ten lui révéle les tragiques événements s'étant déroulés dans son palais et ayant conduit à la mort de Gigei. Elle regrette son impuissance malgré son statut d'épouse du Général du Nord Bishamon-ten, et propose son soutien à Yasha-ô. Pour cela, elle lui demande de prendre dans ses rangs Sôma, l'unique survivante du Clan Sôma qui souhaite se venger de Taïshaku-ten. Yasha-ô met la jeune femme en garde car en se rebellant à ses côtés elle risque de trouver la mort. Mais celle-ci le sait et en accepte les conséquences.

Kisshô-ten est présente au côté de Bishamon-ten et des Shitennô derrière le trône de Taïshaku-ten, Shashi et Ten'ô (famille impériale) lorsque Karura-ô se présente à l'Empereur. C'est au cours de cet entretien que Taïshaku-ten informe la jeune femme à l'oiseau de la trahison de Yasha-ô et de Ryû-ô qui l'a rejoint, ainsi que de sa volonté d'entendre chanter sa jeune sœur, Karyôbinga.

On la retrouve à nouveau présente au Palais de Zenmi au moment de l'anniversaire de Ten'ô. Elle assiste avec bonheur au récital donner par Tamara (au chant) et Kendappa-ô (à la harpe). Cependant, dès la fin des festivités, Kisshô-ten quitte le palais, qui rappelle chez elle le triste souvenir de l'assassinat de son père.
Alors qu'elle s'en va en compagnie de ses servantes, elle est rejointe par Kendappa-ô venue la saluer. Au cours de la conversation, Kisshô-ten fait connaître son étonnement de ne pas avoir vu à la fête Karura-ô et sa petite sœur. Kendappa-ô lui raconte alors les événements récents qui ont vu la mort tragique de Karyôbinga, provoquée Taïshaku-ten, et depuis lors la réclusion de Karura-ô.
Kisshô-ten conclut qu'il est temps que cette violence prenne fin et que c'est pour cela qu'elle a confié le peu de force qu'elle avait à Yasha-ô. Elle explique d'ailleurs que Somâ fait du bon travail.

Kisshô-ten et Kendappa-ô après la viste de Ten'ô

Kisshô-ten et Kendappa-ô après la visite de Ten'ô

Les deux femmes sont ensuite interrompues par l'arrivée de Ten-ô qui se désole de voir déjà repartir la jolie musicienne.
Celle-ci explique qu'elle part rendre visite à Karura. Le prince au courant du sort funeste de sa sœur avoue avoir lui même participé aux recherches de la dépouille de la jeune fille mais en vain. Kendappa-ô et Kisshô-ten ne peuvent que constater la différence de personnalité entre Taïshaku-ten et son fils Ten'ô. Si le père semble foncièrement mauvais, le fils est lui gentil et attentionné. Ten'ô demande par la suite à Kendappa-ô comment elle compte se rendre au Palais de Tenkû (palais de Karura-ô). Quand celle-ci répond seule et à cheval, en parfait gentleman le prince insiste pour l'accompagner avec son cheval Tenma. Alors que le jeune homme repart en courant chercher son cheval, Kisshô-ten avec un sourire amusé fait remarquer que comme on lui a dit le prince apprécie beaucoup Kendappa-ô. Cette dernière, vaguement désabusée répond que oui et demande à Kisshô-ten si elle tient cette information de son époux Bishamon-ten.


Avec une tristesse qu'elle cherche à dissimuler, Kisshô-ten avoue que non, car bien qu'elle soit mariée au général du Nord, ils ne se parlent presque jamais. Elle explique pourtant qu'elle devrait s'estimer heureuse. Bien que fille du précédent empereur, il accepte de la laisser vivre dans ses campements. Mais elle suppose qu'il ne l'a sûrement épousée que pour mieux la surveiller. Au final elle n'est que son otage. Cependant, elle rassure Kendappa-ô quant à son possible avenir à elle. Elle pense que Ten'ô et elle sont très bien assortis. Puis Kisshô-ten avoue qu'elle tient en fait ces informations de Somâ. Savoir que c'est Somâ qui raconte des choses pareilles désespère et met Kendappa-ô en colère. Là dessus les deux femmes se séparent prenant chacune leur chemin.

Kisshouten découvrant que Kendappaoh est Jikoku-ten

Kisshô-ten découvrant que Kendappa-ô est Jikoku-ten

On retrouve Kisshô-ten à nouveau au Palais de Zenmi lorsque Taïshaku-ten présente à sa cours son dernier Shitennô, Jikoku-ten, le général de l'Est, qui n'est autre que Kendappa-ô. Comme le reste de l'assistance Kisshô-ten est surprise par cette révélation. Elle ne comprend pas pourquoi, si la princesse musicienne est en fait un des hommes de l'empereur, elle a sauvé et donné l'asile à Sôma que Taïshaku-ten pourchassait. Elle ne comprends pas pourquoi elle lui a confiée, et pourquoi elle l'a laissé se joindre au groupe de Yasha-ô le rebelle.
Mais elle ne pourra pas obtenir de réponses à ses questions car déjà le palais est attaqué par Les Six étoiles.
Les Shitennô se rassemblent alors pour contenir l'attaque, Bishamon-ten à leur tête.
Kisshô-ten ne peut s'empêcher de lui adresser un regard inquiet et suppliant. Bishamon-ten aussi la regarde un long moment avant de donner à ses hommes l'ordre de combat.

Bishamon-ten et Kisshô-ten échangeant un regard avant le combat

Echange de regard entre Bishamon-ten et Kisshô-ten

Au cours de la bataille Bishamon-ten s'oppose à Yasha-ô, qui fut un des rois guerriers sous ses ordres, dans un combat singulier. Les dames de compagnie de Kisshô-ten tentent de convaincre leur maîtresse d'évacuer le palais, l'endroit étant devenu dangereux pour elle. Mais Kisshô-ten, effondrée et pétrie d’inquiétude, ne peut quitter des yeux le combat de son époux. Elle se blâme elle même de sa stupidité parce qu'alors même qu'en tant que fille de l'ancien empereur elle a soutenu Yasha-ô dans sa rébellion, et sachant parfaitement qu'elle est plus l'otage que l'épouse de Bishamon-ten, elle ne peut s'empêcher d'être inquiète pour lui et de l'aimer.

Kisshôten inquiéte pour Bishamonten

Inquiétude de Kisshô-ten pour l'homme qu'elle aime

Les combats s’intensifient avec l'arrivée de Taïshaku-ten. Quand elle le voit Karura-ô qui veut se venger de la mort de sa petite sœur, l'attaque de front. Mais bientôt le combat se solde par le mort de Karura-ô. Kisshô-ten ne peut alors retenir ses larmes pour son infortunée amie. Yasha-ô est, quant à lui, fou de rage et il tente d'attaquer à son tour l'empereur du Ciel. Bishamon-ten s'interpose, prenant de plein fouet l'attaque de Yasha-ô. Cette fois Kisshô-ten ne peut s'empêcher d'hurler le nom de son époux. Ce dernier qui n'est qu'égratigné tourne à nouveau son regard sur son épouse.
Il se reprend toutefois très vite et revient s'interposer, se plaçant à nouveau comme adversaire de Yasha-ô. Le cœur de Kisshô-ten est déchiré entre les deux hommes.
Cette fois cependant, les dames de compagnie parviennent à convaincre leur maîtresse d'évacuer.
Pourtant, Yasha-ô qui souhait en finir au plus vite afin d'en découdre avec Taïshaku-ten, porte au général du Nord un puissante attaque, le Yama Tenrôken.
Bishamon-ten contre en transperçant l'épaule gauche de Yasha-ô de son épée, mais est mortellement blessé et s'effondre.

Mort de Bishamon-ten

Bishamon-ten mourant dans les bras de Kisshô-ten

En voyant cela, Kisshô-ten fait marche arrière et court, en larme, vers le corps de son époux qui gît au sol. Taïshaku-ten assiste à la scène le regard solennel.
Kisshô-ten supplie son époux de ne pas mourir et d'ouvrir les yeux. Bishamon-ten reprend alors conscience et porte sa main sur la joue mouillée de pleures de son épouse.
Il ne veux pas qu'elle verse de larmes pour lui. Il dit qu'il ne voulait pas voir ses larmes, mais qu'il n'a jamais su que la faire souffrir et pleurer et que c'est là sa punition. Il lui avoue que pour lui, elle était une fleur qu'il voulait à tout prix cueillir, même de force, et que l'avoir à ses côtés était tout ce qu'il désirait. Il meure alors sous les cris de désespoir de Kisshô-ten qui le supplie de ne pas la laisser seule. Cette réaction si pleine d'amour et de désespoir surprend Yasha-ô, et Zôchô-ten, le général du Sud. Comme tout le monde, tous deux pensaient qu'il n'existait pas de sentiment entre les deux époux et la force de la réaction de Kisshô-ten les fige.
Taïshaku-ten en profite pour se rapproche de la fille de l'ancien Empereur et lui avouer la vérité sur son époux.
Il explique que lorsqu'il s'est rebellé contre l'ancien empereur 300 ans plus tôt, Bishamon-ten a accepté d'y prendre part à condition d'obtenir la main de Kisshô-ten en retour. En effet, il pensait alors que son désire ne pourrait être exhaussé que par la force. Taïshaku-ten le mit toutefois en garde. Il obtiendrait certes Kisshô-ten par ce biais, mais non son cœur. Mais pour Bishamon-ten seul importait d'avoir la femme qu'il aimait à ses côtés.
L'implacable empereur du Ciel explique donc que c'est pour cela que sous son règne il était indispensable que Kisshô-ten vive. Cependant à présent que Bishamon-ten est mort il n'a plus besoin d'elle et il l'a transperce de son épée.
Blessée Kisshô-ten se tourne vers la dépouille de son époux et avoue l'avoir toujours aimé.

Bishamon-ten et Kisshô-ten réunis dans la mort

Kisshô-ten et Bishamon-ten réunis dans la mort

Taïshaku-ten se moque d'elle en disant que bien qu'ils s'aimaient ils n'ont jamais su communiquer.
Révoltée, et bien que mortellement blessée, Kisshô-ten se redresse dans une dernière bravade, affirmant qu'il ne mérite pas son titre d'empereur du Ciel lui qui se joue des gens et de leurs sentiments.
Moqueur, Taïshaku-ten réplique qu'en fille heureuse elle ignore ce que son père a fait, et que celui qui paraissait si bon avait lui aussi des squelettes dans le placard. Il sous-entend avec ça, l'histoire de sa relation incestueuse avec sa sœur Sonsei-ô et l’existence de son fils Kujaku qu'il a tenté de faire disparaître.
Mais Kisshô-ten ignore tout de cette histoire et ne voit son père que comme un homme bon et saint. En colère, elle réplique à Taïshaku-ten que c'est lui le criminelle et qu'il ment.
L'empereur du Ciel la tranche alors en deux à l'aide de son épée. La dépouille de Kisshô-ten tombe sur celle déjà sans vie de son époux, sous les larmes de Somâ et des dames de compagnie de Kisshô-ten.
Avec un sourire aux lèvres, Taïshaku-ten demande à Bishamon-ten si le sang de la femme qu'il aimait lui tient chaud.
Cette remarque éveillera à nouveau la fureur de Yasha-ô qui reprendra son combat contre l'empereur.
De son côté, Kujaku, le demi-frère de Kisshô-ten, qui a assisté à la scène grâce à ses pouvoirs de prescience constate, sans joie, la mort de cette fille née pour être aimée et qui fut son antithèse.

Galerie[]

Arbre Généalogique[]

 
 
 
 
 
Inconnue
 
Ancien Empereur du Ciel
 
 
 
 
 
Sonsei-ô
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bishamon-ten
 
Kisshô-ten
 
 
 
 
Kujaku
 
 
 
 
 
 
 

Anecdotes[]

Le nom de Kisshô-ten se compose de trois kanjis, 吉(Kichi) qui signifie "bonne chance", "bonne augure" ou "heureux présage", 祥(shoo) qui signifie "heureux", "bon augure" et enfin 天(ten) signifiant "Ciel". Son nom désigne donc le bonheur venu du Ciel.

Jyoruriji Kisshoten

Statue de Kisshôten du temple Jōruri-ji à Kizugawa

Kisshôten[2] est une déesse bouddhique, aussi connue sous les noms de Kichijōten (吉祥天, autre lecture possible de ces kanjis), Kichijō Tennyo (吉祥天女) ou Kudokuten (功徳天), considérée comme la déesse du bonheur, de la fertilité et de la beauté.
Elle est à l'origine une déesse de l'hindouisme du nom de Lakshmi[3](Sanskrit: लक्ष्मी lakṣmī) associée à la déesse dénommée Sri[4] (devanāgarī : श्री, sanskrit : Śrī) citée dans le Rig-Véda. Elle était alors la déesse de la fortune, et de la richesse inhérente, de l'abondance, épouse fidèle du dieu Vishnou s'incarnant toujours en même temps que lui sur terre.

Bonji

Graine sanskrite de Kisshôten, il s'agit de sa représentation bouddhique prononcée Shirii(シリー)

Lorsque le culte hindouiste de cette divinité fut introduit dans le bouddhisme japonais, bien que conservant ses attributs, elle prit le nom de Kisshôten et devint l'épouse, voire parfois la sœur, du dieu Bishamonten (毗沙门天)[5], et la mère de Zennishi Douji (善腻师童). Plus rarement, elle était aussi parfois considérée comme la sœur de Kariteimo (诃梨帝母).
Tout comme Bishamonten, elle est parfois comptée comme l'une des Sept Divinités du Bonheur[6].
Elle devint un objet de culte central dans plusieurs écoles bouddhiques japonaises avant d'être supplantée, voire assimilée, par la déesse Benzaiten à partir du XV° et XVI° siècle.
Elle est généralement représentée comme une femme grande et gracieuse[7], coiffée d'une couronne céleste, le visage rond avec des sourcils arqués et portant des robes multicouches comme dans les représentations de beauté idéale des femmes de la dynastie chinoise des Tang (618-907).
Elle tient généralement dans sa main gauche un bijou (perle) qui exauce les souhaits (Hōjyu, 宝珠) et sa main droite est tendue vers le bas, paume ouverte, en signe de charité.

Le mantra japonais consacré à Kisshôten est :
おん
まかしりやえい
そわか
Il se lit : On Makashiri Yaei Sowaka.

Dans la branche Jimon de la secte ésotérique bouddhiste japonaise Tendai, l'image de Myōken (l'autre nom de Sonsei-ō) est parfois assimilée à celle de Kichijoten (ou Kisshô-ten 吉祥天). Dans le manga Sonsei-ô et Kisshô-ten sont liées par le sang car elles sont nièce et tante.

Kisshô-ten dans Clamp Book disco version

Extraits du CLAMP BOOK 6

Kisshô-ten voit officiellement le jour pour la première fois le 16 juin 1988 dans le CLAMP BOOK#6. Il s'agit d'un doujinshi que le groupe des CLAMP publiait en amateur. Ce sixième numéro est une première pour ce collectif de dessinatrices car il est leur premier doujinshi à proposer une histoire originale et non un "fan-manga" d’œuvres déjà existantes.
Ce RG Veda disco version pose donc les bases de ce qui deviendra par la suite le manga professionnel RG Veda. Pour l'occasion deux histoires courtes possédant déjà les bases du scénario du manga sont proposées aux lecteurs avec des planches dessinées par chacune des membres que comptait alors le collectif.
C'est Sei Nanao qui est au crayon lors de la toute première apparition de Kisshô-ten. On la verra aussi dessiné par Mokona. Les grands traits de son design sont déjà posés tout comme son background. En effet, on peut voir qu'elle possède déjà son miroir d'étoiles, qu'elle a sous sa protection la jeune Sôma, amie de Kendappa-ô et qu'elle cherche à aider Yasha-ô.

D'une certaine manière ont peut faire dans RG Veda un parallèle entre la relation Ashura/Ten'ô et la relation Kujaku/Kisshô-ten. Si Kisshô-ten et Ten'ô ont une vie douce entourée d'amour et de soin, leurs demi-frères respectifs, dont ils ignorent tout, sont eux des reclus à qui leurs parents refusent tout amour. Il y a donc un parallèle très fort entre l'enfant né pour être aimé et celui caché et non désiré.

Villageoise RGVeda OAV2

Villageoise dans l'OAV2 de RG Veda

Kisshô-ten n'apparaît dans aucune des deux OAV tirées de RG Veda. Cependant, dans la seconde OAV, Ashura croise la route d'une mère et son fils dont les traits du visage sont très similaires à ceux de la déesse.

Dames de compagnie de Kisshô-ten

Dames de compagnie de Kisshô-ten

Dans RG-Veda les différents dieux, en tant que rois célestes, possèdent de nombreux domestiques. Kisshô-ten est ainsi souvent vue en compagnie de ses servantes/dames de compagnie. Les CLAMP ont donné un design différent aux serviteurs en fonction du maître qu'ils servent. Celles de Kisshô-ten sont des jeunes femmes, aux longs cheveux noirs tirés en arrière en une haute queue-de-cheval avec des vêtements à l'indienne.

La première édition de RG-Veda proposait un glossaire afin de se familiariser avec les divinités présentes dans le manga. Kisshô-ten avait la description suivante :
Kisshô-ten (Shrî-mahâdevî) : dans la religion hindouiste, la reine de Vishnou. Introduite dans le bouddhisme, est devenue la reine de Bishamon-ten. Elle donne chance, bonheur et prospérité à tous les êtres vivants. Sur ses portraits, on lui attribue une physionomie gracieuse, des vêtements et une couronne célestes et elle élève dans sa main un joyau magique qui exauce les vœux.

Références[]

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